1981 - Air Transat
Paris - New-York - Paris

Sommaire
Introduction

Pour Raymond Michel et Philippe Peissel c’est leur première course, alors pour se roder les ailes et reconnaître « le terrain » ils décident de se lancer dans une sorte de course d‘entraînement pour se donner confiance. Ils reviennent convaincus de leur décision et ils savent mieux quels seront les écueils possibles, la météo n’est pas le moindre et puis traverser l’Atlantique en monomoteur est un pari que ces deux fous volants vont tenir en prenant le départ au Bourget le 4 juin 1981.

Equipage/Avion
054 … MICHEL-PEISSEL. Commandité par CONTINENTAL EDISON, avion WASSMER 421, catégorie I, monomoteur, nationalité française, immatriculé F.BPVI (avion en bois et toile).
Récit
Commentaires de Raymond Michel.
Départ du Bourget le 4 juin 1981 à destination de l’aéroport international de Reykjavik capitale de l’Islande où l’on fait une pause et le plein. On a du installer un réservoir supplémentaire.
C’est là qu’on tombe en panne d’instruments IFR, grand moment de stress, on demande de l’aide au contrôle aérien. Au bout de quelques minutes le contrôle aérien nous rappelle et nous dit : vous comptez jusqu’à 10 le temps nous paraît long et pourtant :
A 7 ils nous disent : c’est bien merci. Ensuite, silence radio. On se regarde avec Philippe gros point d’interrogation sur nos visages respectifs ; le stress est toujours là.
Tout à coup on voit un avion de recherche américain à côté de nous qui nous a suivi jusqu’à Keflavik sur le terrain militaire et les pilotes nous disent : maintenant posez-vous à Reykjavik.
Très contents et soulagés d’être pris en charge, on se pose et tout de suite une équipe de dépannage efficace, compétente et attentive s’occupe de nous très rapidement pour changer la pompe. Ils vont jusqu’à forçer la porte du magasin où se trouve une pompe de rechange.
42 ans plus tard, Raymond dit encore MERCI LES GARS. Il se souvient que sans cette aide il ne serait pas là aujourd’hui en 2023 pour raconter cette aventure.
On repart de Reykjavik rassurés pour Goosebay et ensuite destination New York Long Island. Tout se passe bien mais en cours de route Goosebay nous transfère par radio avec le Canada, lequel nous donne les consignes en anglais pour traverser la zone de Montréal et direct ensuite sur New York. On leur demande de nous répéter toutes les consignes en français et miracle, on comprend mieux.
Arrivée à New York sur Long Island où nous attend le copain de Philippe.
Ouf on respire.
Retour par Goosebay, puis Reykjavik. Nous sommes en juin, il n’y pratiquement pas de nuit.
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UNE COURSE AÉRIENNE AU-DESSUS DE L’ATLANTIQUE Il y a toujours des fous volants
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